La Fontaine de Bakhchisaraï
musique Boris Asafiev, chorégraphie Rostislav Zakharov
L'action de ce ballet s'inspire du poème de Pouchkine qui porte le même nom.
acte I
Un vieux parc devant le château d'un noble Polonais. On donne un bal pour célébrer l'anniversaire de sa fille Marie. Marie est tendrement éprise de son fiancé Vatslav. Un espion tatare se glisse le long de l'allée, mais personne ne prend garde au désastre imminent.
Les portes du château sont grandes ouvertes. On entend la musique d'une polonaise ; les invités descendent vers le parc. En premier s'avancent le châtelain et sa fille. Alors que les invités se divertissent en interprétant des danses nationales, le chef des gardes, blessé, interrompt les réjouissances. Il apporte des nouvelles préoccupantes à propos d'une incursion tatare. Le prince Adam appelle les hommes à prendre les armes. Les dames se retirent à l'intérieur du château. Les Polonais tirent leur sabre et se préparent à repousser l'assaut ennemi.
Le château est incendié. Le sanglant combat s'achève par la défaite des assiégés. Par miracle encore en vie, Marie et Vatslav s'élance hors du château, mais le chef des assaillants, le khan de Crimée, Ghirey, leur barre le passage. Pour protéger sa fiancée, Vatslav se rue sur son ennemi, mais celui-ci le perce immédiatement de son poignard. Le khan arrache le voile de Marie, et sa beauté le glace d'admiration.
acte II
Le harem du khan Ghirey à Bakhchisaraï. Parmi les esclaves se trouve l'épouse favorite du khan, Zarema. On entend une musique guerrière : les troupes de Ghirey rentre de campagne. Tout le harem attend le maître avec impatience. Les Tatares rapportent un riche butin. Marie est tenue prisonnière et étroitement surveillée.
Ghirey entre dans le harem. Zarema est la première à l'accueillir, tentant de le divertir, mais en vain - son maître demeure froid et indifférent. Une servante amène la nouvelle captive. Zarema remarque que le khan n'a d'yeux que pour Marie. Elle comprend qu'elle a perdu l'amour de son maître. Elle ne parvient plus à attirer son attention. Ghirey quitte la salle en la repoussant. De désespoir, elle s'évanouit.
acte III
La chambre de Marie. Sous la garde d'une vieille servante, la captive polonaise se languit. Le son du luth lui rappelle sa liberté perdu, sa patrie. Les images de son passé défilent une à une dans son esprit.
Ghirey arrive et interrompt ces souvenirs heureux. Humblement, il demande à Marie d'accepter son amour, de prendre possession de tous ses trésors, puisqu'elle est la maîtresse de son coeur. Marie reste distante. L'amour de Ghirey, l'assassin de son fiancé, de sa famille et de ses amis, n'éveille en elle qu'horreur et répugnance. La fierté inexpugnable de la jeune femme force le respect du khan. Il se retire.
Durant la nuit, Zarema se glisse, sans que personne ne la remarque, dans la chambre de Marie. Aveuglée par la jalousie, elle réclame de Marie qu'elle lui rende l'amour et la bienveillance de Ghirey. Zarema est folle de passion sans retenue, son discours fait sursauter la jeune fille. Marie essaie sans succès de calmer celle qui se dit sa rivale. Zarema remarque près du lit la tubeteika de Ghirey, si bien que ses soupçons se précisent, redoublant l'ardeur de sa jalousie. Prise d'une rage forcenée, elle se précipite sur Marie avec un poignard. Quand Ghirey arrive en courant, il est trop tard, Marie est morte.
acte IV
La cour du palace de Bakhchisaraï. Plongé dans des pensées funestes, Ghirey se tient assis entouré de ses fidèles guerriers. Rien ne lui apporte de la joie, ni les riches butins ni les belles captives. La mise à mort de Zarema, précipitée dans un gouffre par son ordre, n'allège nullement sa détresse. Le chef militaire préféré du khan tente de le distraire par la danse guerrière. Ghirey ne s'y intéresse pas.
Epilogue
Ghirey est assis près de la "fontaine des larmes", construite en mémoire de Marie. Des images du passé affleurent puis s'évanouissent, reflétant la personne de la défunte.
tubeteika : couvre-chef traditionnel tatar (il y aura une infobulle sur la page codée)
le texte qui précède est une traduction que j'ai fait de l'anglais déjà traduit du russe... j'espère que c'est pas trop n'importe quoi